• CHAPITRE 110

    Ils débouchèrent enfin sur Valencia Street où brillait l’enseigne du Martuni’s Bar. Le temps de garer la Porsche et ils se retrouvèrent devant l’établissement dont le portier salua Derek avec déférence, ce qui indiqua à Meredith qu’effectivement le chirurgien était un habitué des lieux. A peine étaient-ils entrés qu’un homme en costume sombre se précipita à leur rencontre. Bonsoir, Docteur. Mademoiselle, dit-il en faisant un léger signe de tête à l’intention de Meredith, avant de se tourner à nouveau vers Derek. Je vous ai réservé votre table, comme convenu. Si vous voulez bien me suivre.

    C’est bon, James, répondit Derek. Je connais le chemin. Merci. Après avoir glissé discrètement un billet de cinquante dollars dans la main de l’homme, Derek entraina Meredith à l’intérieur. La jeune fille fut surprise par la pénombre qui régnait dans la salle. Il lui fallut quelques secondes pour que ses yeux s’habituent et qu’elle repère le piano, la piste de danse et les quelques tables qui étaient disposées tout autour de cette dernière. Elle s’attendait à prendre place à l’une d’entre elles mais Derek poursuivit sa route jusqu’au fond de la salle où se trouvaient de petites alcôves aux banquettes arrondies. Chaque alcôve, à peine éclairée, était séparée des autres par des plantes ornementales assez imposantes, dans un souci de garantir l’intimité de ses occupants. Derek s’arrêta soudain devant un enfoncement, lequel parut à Meredith être le plus retiré et le plus sombre du bar. Le chirurgien lui fit signe de s’installer la première sur la banquette et se colla ensuite tout contre elle. Ça te plait ? lui demanda-t-il, en lui désignant le lieu d’un geste de la main.

    Les yeux de Meredith firent lentement le tour de la salle en cherchant à voir la décoration mais ils ne réussirent à apercevoir que quelques couples tendrement enlacés sur la piste de danse. C’est un peu sombre, mais ça a l’air très sympa, déclara la jeune fille. Elle se tourna vers Derek avec un grand sourire. J’aime beaucoup. De toute façon, il aurait pu l’emmener n’importe où, elle aurait apprécié l’endroit, parce que tout ce qui comptait pour elle, c’était d’être avec lui. 

    Un serveur surgit devant leur table. Bonsoir, Dr Shepherd. Un double scotch, comme d’habitude ? Derek opina de la tête. Et pour Mademoiselle, ce sera ? se renseigna le serveur.

    Un coca, merci, répondit Meredith.

    Derek lui prit la main. Tu ne préfères pas une coupe de champagne ? lui proposa-t-il. Ou un cocktail ?

    Elle hocha la tête en fronçant légèrement le nez. Non, pas d’alcool. Un coca, ce sera très bien.

    Nous avons aussi de très bons cocktails sans alcool, intervint le serveur. Il y en a un qui est très apprécié de nos clientes, à base de jus d’orange, citron, ananas et de la grenadine. Notre barman l’a baptisé le Cendrillon.

    Meredith lui sourit. Ah oui, je vais plutôt prendre ça. Merci.

    Derek eut un sourire quelque peu moqueur. Oui, jus de fruits et grenadine, c’est parfait pour une petite fille. Surtout, n’oubliez pas la paille, Walter. Le serveur lui répondit par un discret clin d’œil avant d’aller chercher la commande.

    Meredith regarda Derek avec un air réprobateur. Décidément, ça t’amuse de te moquer de moi. A croire que c’est ton passe-temps favori !

    Derek porta une main à sa poitrine en prenant un air innocent. Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit ? Les petites filles aiment boire avec une paille, non ? Enfin, je crois… Il y a très longtemps que je ne fréquente plus les petites filles.

    Vexée, Meredith se leva brusquement. Eh bien, comme les petites filles n’ont pas le droit d’être dans ce genre d’établissement, je ne vais pas pouvoir rester, répliqua-t-elle. Bonne soirée. Elle fit mine de sortir de l’alcôve mais Derek la retint en lui prenant la main et en la tirant vers lui. Elle atterrit sur ses genoux.

    Je plaisantais, assura-t-il avec un sourire penaud qui la fit fondre. Tu n’es pas une petite fille. Tu es une jeune femme splendide qui me fait vraiment beaucoup d’effet. Il plongea le nez dans le cou de Meredith. Mmm tu sens bon !

    C’est le parfum d’Izzie, murmura Meredith, troublée par la bouche du chirurgien qui parcourait son cou en lui donnant de petits baisers. Elle me l’a prêté. Tu l’aimes, c’est vrai ?

    Je l’adore ! Derek abandonna petit à petit le cou de la jeune fille pour se diriger vers sa poitrine, en faisant de petits cercles concentriques avec sa langue.

    Meredith le repoussa fermement. Pas ici ! On pourrait nous voir, chuchota-t-elle en essayant de calmer les battements désordonnés de son cœur. Elle tendit le cou pour essayer de regarder dans l’autre alcôve, afin de vérifier qu’on ne les avait pas remarqués.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Lundi 29 Septembre 2014 à 21:39

    Bonsoir à tous, tout ce qui compte pour elle c'est d'être avec lui comme je la comprends tongue

    Ce début de soirée se poursuit  de manière toujours aussi agréable.

    Des petits baisers, des compliments de la part de Derek et Meredith qui est complètement séduite et sous le charme mais comment ne pas l'être?tongue Bonne soirée à tous.

     

    2
    sammy
    Mardi 30 Septembre 2014 à 00:18

    Derek fait tout pour mettre Meredith à l'aise.Mais l'est-elle ???

    3
    Valerie
    Mardi 30 Septembre 2014 à 12:34

    Derek est toujours aussi charmeur et Meredith est conquise, mais un peu sur la défensive lorsqu’il se montre trop entreprenant ! 

    Cette soirée commence bien. Le lieu est apparemment agréable et ils peuvent avoir un peu d’intimité dans leur petite alcôve.

    Si Meredith se détend un peu et que Derek y va doucement, la suite peut être plus qu’agréable pour eux…et à lire pour nous. oops

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