• CHAPITRE 1045

    Derek ouvrit la porte du vestiaire qu’il partageait avec Mark et poussa délicatement Meredith à l’intérieur. A peine la porte était-elle refermée qu’il prit la jeune fille dans ses bras. Tu as aimé, dis-moi ? lui demanda-t-il d’une voix fébrile. L’intervention, tu as aimé ?

    J’ai eu peur surtout ! s’exclama-t-elle en se serrant contre lui.

    Moi aussi, mais c’était génial. La petite… Encore sous le coup de l’excitation, il s’arracha des bras de Meredith pour faire quelques pas dans la pièce. Tu vois, quand son cœur s’est arrêté… Il s’immobilisa brusquement. Nom de dieu, je crois bien que j’ai paniqué, avoua-t-il dans un souffle. Mais tout de suite après… Il commença à arpenter son vestiaire. J’ai senti… c’est étrange, tu sais… Son cœur avait cessé de battre mais j’ai senti qu’elle était en train de lutter pour vivre, affirma-t-il, les yeux brillants. Alors, j’ai lutté avec elle. Et je l’ai ramenée. Il poussa un soupir de soulagement, comme s’il venait de sauver la fillette à la seconde. Et puis, il y avait la tumeur. Une saleté comme c’est pas possible. Enorme et terriblement mal placée mais… Son visage s’éclaira subitement et il s’arrêta devant Meredith, qui s’était adossée à la porte. Je l’ai eue, bébé ! Les yeux de Meredith étincelaient de tant d’admiration et d’adoration qu’il eut l’impression d’être un dieu. Il se jeta sur elle. Je t’aime, murmura-t-il, les yeux plongés dans ceux de son amie. Il lui prit le visage entre ses mains et fondit sur ses lèvres, les embrassant avec passion, chacun de ses baisers étant ponctué par de petits gémissements de béatitude. Très vite, ses mains vinrent se poser sur la peau de la jeune fille, à la naissance des hanches que ni le jean taille basse, ni le tee-shirt ne couvrait. Ce contact électrisa Derek. Ses doigts remontèrent lentement dans le dos tandis que sa bouche parcourait le chemin qui la menait au cou. Quand il commença à y planter délicatement ses dents, Meredith renversa sa tête en arrière avec un petit rire comblé. C’était si bon de le retrouver. Il se redressa. Tu es belle, lui susurra-t-il à l’oreille. Et terriblement sexy. Tu sais que tu es très excitante en blouse blanche ? Elle gloussa. Tu viens prendre une douche avec moi ? proposa-t-il d’une voix suave où le désir transparaissait. Toujours souriante, elle refusa l’invitation d’un signe de tête. Il s’attendait à cette réponse. Il ne fut donc pas déçu. Il lui appartenait maintenant d’essayer de la faire changer d’avis. Il recula de quelques pas et commença par ôter sa blouse blanche qu’il jeta sur le banc, avant de retirer sa tunique. Une fois torse nu, sans quitter Meredith des yeux, il enleva, avec une lenteur étudiée, son pantalon, faisant apparaître son corps délié et musclé, mais surtout son sexe en érection. Il apprécia de voir Meredith rougir mais éprouva quelque dépit lorsqu’elle tourna la tête. L’affaire était loin d’être gagnée. Cependant, cette résistance, dont il n’avait pas pensé qu’elle serait aussi déterminée, l’émoustilla plus qu’elle ne le contraria. Il aimait relever les défis. Il se campa, bien droit, devant la jeune fille, en affichant fièrement son désir pour elle. Toujours pas tentée ? Il sourit en la voyant rougir de plus belle. Par la douche bien sûr.

    Incapable d’articuler un seul mot, Meredith hocha encore une fois la tête. Pour la première fois depuis leur réconciliation, elle venait de ressentir un désir fou pour Derek. Il était beau, si beau. Et son sexe. Oh mon dieu qu’il était tentant, ainsi superbement dressé ! A cette pensée, elle sentit sa peau devenir écarlate. A nouveau, elle détourna le regard. Rassuré par son trouble évident, Derek disparut par la porte qui se trouvait au fond de la pièce. Le bruit de l’eau qui coulait parvint assez vite à Meredith. Pour s’occuper les mains et l’esprit, elle ramassa les vêtements que Derek avait jetés à terre et les plia soigneusement. Mais il aurait fallu qu’elle ait quelque chose de bien plus intéressant à faire pour empêcher son esprit de vagabonder. Le petit striptease de Derek avait fait son effet et elle sentait des fourmillements dans le bas de son ventre. Une image surtout revenait l’assaillir, celle du pénis turgescent faisant des allers et retours dans sa bouche. La vision était tellement précise qu’elle eut l’impression de sentir le membre contre son palais. Un gémissement lui échappa. Tu es tombée bien bas, ma pauvre fille, se gourmanda-t-elle intérieurement en secouant la tête, comme pour chasser ses pensées. Elle s’assit sur le banc, la blouse de Derek étroitement serrée sur son cœur.

    Elle était toujours plongée dans ses pensées lorsque la voix du chirurgien lui parvint depuis la salle de bains. Bébé… Elle sursauta en l’entendant. Tu peux m’apporter une serviette s’il te plait ? Dans l’armoire à côté de la porte.

    J’arrive. La serviette sur le bras, elle emprunta le même chemin que Derek quelques minutes plus tôt et arriva dans une salle de douche, qui lui fit penser à celle de la péniche. Pas de cabine mais une grande pièce carrelée avec des jets d’eau au plafond. Le corps ruisselant d’eau, Derek était en train de refermer le flacon de savon. Il releva la tête à l’entrée de sa petite amie et lui décocha un sourire reconnaissant. Elle lui apporta la serviette, en évitant que son regard ne se pose trop sur lui. Derek nu et qui plus est mouillé était synonyme de danger pour elle. Elle s’arrêta à un mètre de lui et lui tendit le rectangle de tissu éponge à bout de bras. Il le saisit et commença à se sécher énergiquement les cheveux, avant de la passer sommairement sur le corps. Meredith allait repartir quand elle fut happée par une main et plaquée contre le mur. Où tu vas ? lui murmura Derek.   

    Nulle part, je…

    Il lui coupa la parole avec un baiser, ses lèvres pinçant celles de la jeune fille avant de lui fouiller fougueusement la bouche avec sa langue. Je t’aime, chuchota-t-il entre deux baisers. Il n’obtint comme réponse qu’un gémissement. Il enfouit brusquement son nez dans le cou de Meredith qu’il mordilla légèrement, avec de descendre plus bas, jusqu’au décolleté, et enfin à la naissance des seins. Dans le même temps, ses mains reprirent leur place à la taille mais l’abandonnèrent presque tout de suite pour s’infiltrer sous le petit haut fuchsia et remonter jusqu’au soutien-gorge qu’elles ouvrirent d’une simple pression. Tandis que sa bouche bécotait un sein par-dessus le tee-shirt, Derek fit passer une main devant et l’insinua sous le bonnet de dentelle. Le contact du globe le fit gémir. Il le palpa délicatement tout en pressant son bassin contre celui de son amie, afin de lui faire sentir son érection.

    Meredith fut prise d’un vertige. Non, non, haleta-t-elle en le repoussant.


  • Commentaires

    1
    Butterfly
    Jeudi 24 Octobre 2019 à 19:05

    Je suis un peu étonnée, elle lui résiste, mais elle a raison 

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