• CHAPITRE 687

    Me voilà ! chantonna Mark en apparaissant sur le seuil de la maison.

    Meredith eut immédiatement son attention attirée par ce qu’il portait aux pieds, à savoir des bottes recouvertes de poils brun foncé. Elle s’esclaffa. Mon dieu, qu’est-ce que c’est que ça ? Derek suivit le regard de son amie et se mit à rire aussi.

    Mark jeta un rapide coup d’œil à sa tenue pour voir ce qui suscitait une telle hilarité chez le couple. Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?

    Meredith pointa l’index vers ses pieds. Tes bottes, dit-elle en riant.

    Mark baissa la tête vers le sol. Bien quoi, qu’est-ce qu’elles ont, mes bottes ?

    Elles sont terriblement poilues, lui fit remarquer la jeune fille, hilare.

    C’est du poil de castor, précisa Mark comme si ce détail allait enthousiasmer Meredith. C’est imperméable, alors c’est génial pour aller dans la neige. Ils portent beaucoup ça au Canada.

    Mais on n'est pas au Canada, objecta Meredith sur un ton moqueur.

    Qu’est-ce qui t’a pris d’acheter ça ? intervint Derek sur le même ton. Elles étaient en soldes ?

    Mais non. Au contraire, ça m'a coûté les yeux de la tête, bougonna Mark.

    Eh bien, tu t'es fait avoir, jugea Derek sur un ton catégorique qui fit éclater Meredith de rire.

    Mark se vexa. Oh mais foutez-moi la paix avec mes bottes ! Est-ce que je critique vos tenues, moi ?

    En même temps, tu aurais beaucoup de mal à trouver quelque chose à critiquer, rétorqua Derek. Nous sommes parfaits. De vraies gravures de mode. Il tendit la main à Meredith et, le bras levé, la fit tourner sur elle-même, avant de faire comme elle.

    Mark haussa les épaules. Ouais eh bien moi, j’aurai chaud aux pieds, au moins. Bon, vous continuez à vous foutre de ma gueule ou on y va ?

    On y va, décréta Meredith. Mais je me réserve le droit de me moquer encore de tes bottes. Elle prit la main que Derek lui tendait et fit quelques pas à ses côtés avant de glisser sur une plaque de neige verglacée. Elle se rattrapa de justesse au bras de Mark qui s'était précipité pour l’empêcher de tomber.

    Ho la ! fit Derek en la soutenant solidement par la taille.

    Tu peux bien te moquer de mes bottes, mais, moi, au moins, je tiens debout, ironisa Mark.

    Dis ça à ton copain, répliqua Meredith. C'est lui qui a voulu que je prenne ces cuissardes. Elles sont superbes mais pas tellement pratiques pour marcher sur la neige. 

    Eh bien si tu ne veux pas terminer le séjour en béquilles, je te conseille d’acheter autre chose, persifla Mark.

    Mais c'est ce que nous allons faire, annonça Derek. Et pas plus tard que maintenant.

    Ah mais alors, faut que j'aille prendre mon argent, s'écria Meredith. Elle voulut faire demi-tour pour retourner à la maison.

    Derek lui reprit la main qu'elle venait de lui retirer et l’entraîna dans la direction opposée à la maison. Viens par ici, toi.

    Mais non ! protesta-t-elle en essayant de se dégager, en vain. Tu ne vas pas encore tout payer. J'ai de l'argent, je peux très bien m'acheter des bottes. Avant qu'elle ait eu le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait, les deux compères, qui s'étaient compris sur un seul regard, la prirent par le bras pour la soulever légèrement du sol. Elle se mit à crier tandis qu'ils commençaient à avancer. Hé ! Qu'est-ce que vous faites ? Lâchez-moi tout de suite. Je ne plaisante pas. Reposez-moi par terre immédiatement. Ho les garçons ! Vous êtes sourds ?

    Tu entends quelque chose, toi ? demanda Derek à Mark.

    Non, rien du tout, répondit Mark qui se retenait difficilement de rire.

    En voyant que des personnes les observaient en souriant, Meredith réalisa le ridicule de la situation et décida de rendre les armes. D'accord, vous avez gagné. Derek et Mark la reposèrent délicatement sur le trottoir enneigé et elle passa un bras sous le leur pour continuer la promenade. Mais je vous préviens, vous ne perdez rien pour attendre. Ma vengeance sera terrible, promit-elle.

    Ils prirent leur temps, s'arrêtant parfois pour contempler le magnifique paysage, ou pour admirer une belle maison ou encore les skieurs qui dévalaient les pentes à toute vitesse. Meredith ne dit rien mais en voyant cela, elle douta d'arriver un jour à pouvoir skier aussi vite et aussi bien. En fait, elle n'était pas certaine d'en avoir vraiment envie. Elle voulait juste profiter de sa semaine de vacances et surtout de Derek. Le ski était tout à fait secondaire. Tu te sens s'attaque ? s'enquit Mark comme s'il avait deviné ce qu'elle avait en tête.


  • Commentaires

    1
    Nolcéline 97234
    Mardi 27 Février 2018 à 16:49

    Bonsoir à tous, c'est bien de les voir ainsi tous les trois biggrin.

    Quant à Meredith elle va au moins essayer quand même ....C'est dommage de partir en vacances à la neige qui plus est à Aspen  ( tout le monde ne peut pas s'y rendre) et de ne pas essayer d'apprendre à skier . Elle en aura des souvenirs non seulement grâce à son amant et le meilleur ami de celui-ci elle a pu profiter d'un séjour dans une telle station mais aussi elle a pu apprendre à skier elle n'aurait pas  pu rêver mieux yes.  C'est le jackpot lol elle aura tout gagné  alors j'espère qu'elle va tenter wink2. Bon mardi après-midi à tous.

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