• CHAPITRE 1151

    Hésitante, Meredith se mordilla légèrement les lèvres avant de poser l’autre question qui la tourmentait. Et Abigail, elle sera là ?

    Non, tu n’as pas à t’en faire pour ça non plus. Après l’histoire avec mon père, tout le monde lui a tourné le dos. De toute façon, si elle était invitée, c’est moi qui n’assisterais pas au mariage. Derek retira délicatement la chevelure de Meredith, écartant les mèches une à une, jusqu’à ce que la nuque soit totalement libre. Il la parsema alors d’une série de petits baisers donnés du bout des lèvres. On n’est plus fâché alors ? demanda-t-il à mi-voix.

    Mais je n’étais pas fâchée, répondit la jeune fille sur le même ton en relevant légèrement la tête. J’étais juste triste parce que je n’avais pas envie de passer tout un week-end sans toi.

    Comme si c'était le genre de choses qui pouvait me faire envie ! répliqua Derek. Meredith prit un air penaud. Dis-toi bien qu’à partir d’aujourd’hui, où que j’aille, quoi que je fasse, je t'emmènerai avec moi.

    Meredith reposa sa tête sur l’oreiller avec un sourire ravi. Donc, ça veut dire que je vais devoir me trouver une tenue pour ce mariage, présuma-t-elle après quelques secondes de réflexion. La bouche de Derek émit un grognement en guise d’assentiment tandis qu’elle explorait avec délice la parcelle de peau qui allait de la nuque de la jeune fille à la naissance de son épaule. Et c’est quel genre, un mariage à Martha’s Vineyard ? se renseigna Meredith. Tu crois que je pourrais remettre la robe du gala ? C’est peut-être un peu trop élégant.

    Et si on parlait de ça après ? suggéra Derek, la voix soudain plus sourde. La sensation du corps chaud et souple de sa compagne sous le sien, ainsi que de ses fesses nues contre sa cuisse, le parfum qui s’échappait de ses cheveux, il n’en fallait pas plus pour émoustiller notre beau chirurgien et lui donner l’envie de mettre fin au malentendu de la plus belle des façons. Meredith s’en rendit compte en sentant un bâton de chair dur se presser contre son postérieur. Elle essaya de se soulever légèrement, pour pouvoir changer de position. Non, ne bouge pas, ordonna Derek en pesant de tout son poids sur elle. Laisse-moi faire. Elle obéit, déjà frémissante à l’idée de la douce torture qui l’attendait et qui allait la combler, elle n’en doutait pas. Les yeux fermés, elle frissonna sous la double caresse des doigts et des lèvres de son amant, qui volaient simultanément depuis son épaule jusqu’à son bras pour finalement atterrir au creux de son dos. Derek lui remonta légèrement le tee-shirt pour que sa bouche puisse se promener sur une plus grande surface de peau tandis que ses mains se faufilaient sous le corps de la jeune fille pour s’emparer des seins qui étaient écrasés contre le matelas. Il les malaxa doucement tout en continuant d’embrasser et de lécher le dos de son amie. Mais, très vite, il se laissa glisser sur elle jusqu’à ce que son visage se trouve à la hauteur de ses fesses. Ses mains abandonnèrent aussitôt les deux rondeurs du haut pour venir empoigner celles du bas qu’elles pétrirent avec empressement dans le même temps qu’il les léchait ou les mordillait légèrement, en poussant de petits grognements de satisfaction. Petit à petit, son visage descendit jusqu’à ce que sa bouche et son nez se retrouvent entre les fesses de Meredith. Il sourit en sentant que les jambes de cette dernière s’écartaient d’elles-mêmes pour lui faciliter le passage. Ne voulant pas la faire attendre plus longtemps, il sortit le bout de sa langue et le promena le long de sa fente, y passant et repassant avec délice. Mais parce que cela n’était pas assez, il posa la main sur le pubis de sa compagne, par en-dessous, pour obliger celle-ci à relever un peu le bassin, ce qu’elle fit aussitôt. Il recommença à lécher son intimité, s’y enfonçant un peu plus à chaque passage jusqu’à ce qu’il trouve l’entrée de sa grotte. Il la lécha avec ardeur tandis qu’il se servait de son pouce pour caresser le clitoris et que son autre main continuait à caresser fesses et cuisses. Les soupirs et les gémissements poussés par Meredith prirent rapidement de l’ampleur et Derek comprit qu’elle s’agrippait au drap, en entendant le bruit de ses ongles sur le tissu. Ravi d’avoir réussi, par seulement quelques caresses, à la mettre aussi vite dans un tel état mais ne voulant pas la faire jouir directement, il ressortit la tête d’entre les cuisses et se redressa pour venir se coller au dos de sa partenaire, se penchant pour atteindre le visage qu’elle tournait vers lui. Ils roulèrent sur le matelas au moment où leurs bouches se réunirent. Leur baiser fut fougueux et passionné, avec des légers pincements de lèvres, des tendres morsures, des petits suçotements, des langues qui jouaient au chat et à la souris avant de s’affronter dans un combat des plus sensuels. Quant à leurs mains, elles n’étaient pas en reste puisque, après s’être cachées dans leurs chevelures, elles s’amusaient à parcourir leurs corps, n’excluant aucune zone, même si elles préféraient s’attarder sur un sein ou sur une fesse. Celles de Meredith se firent plus audacieuses en se faufilant entre les ventres pour aller provoquer le sexe qui bandait sous le boxer. Parce qu’elle n’arrivait à lui faire que quelques caresses approximatives, Derek se releva, le temps de retirer son sous-vêtement et son tee-shirt, et revint sur le lit, à genoux devant son amie. Viens, dit-il en lui tendant les mains pour l’aider à se redresser. Elle se mit face à lui, dans la même position, et s’empara directement du magnifique sexe qui se dressait devant elle. Attends, attends, geignit-il. Il posa ses mains sur les hanches de la jeune fille et les remonta doucement le long de ses côtes, en profitant dans le même temps pour remonter son tee-shirt qu’il finit par lui enlever. Les amants se pressèrent l’un contre l’autre pour s’embrasser encore et encore, tout en se caressant mutuellement le dos et les épaules. Après quelques minutes, Meredith s’écarta un petit peu et, tandis que Derek encadrait son visage entre ses paumes, le parsemant de baisers depuis le front jusqu’à la bouche, elle passa ses doigts sur la hampe de la verge, remontant jusqu’à la base pour aller se saisir des deux testicules qu’elle malaxa délicatement, avec l’impression qu’elles devenaient de plus en plus dures. Ensuite, elle s’arracha aux baisers de son amoureux pour commencer à l’embrasser dans le cou et sur le torse, léchant du bout de la langue ses tétons, tout en continuant de lui câliner les bourses, les abandonnant cependant assez vite pour revenir s’occuper du phallus, le frotter contre sa paume ouverte, le griffer légèrement du bout des ongles aussi parfois, caresser le méat avec le plat de son pouce, avant de se décider enfin à le prendre pour le masturber. Parce que la position n’était pas très confortable et qu’elle avait envie d’explorer d’autres zones que la poitrine de Derek, elle repoussa doucement celui-ci pour qu’il s’allonge sur le matelas, et se remit à genoux, mais au-dessus de lui cette fois, se penchant afin de lui donner une nouvelle série de baisers sur le torse, ne s’y attardant pas cependant pour se diriger lentement vers le ventre, et descendre encore jusqu’à arriver à l’étendard qui se dressait toujours aussi fièrement.  


  • Commentaires

    1
    Butterfly
    Mercredi 29 Avril 2020 à 09:38

    Ils sont insatiables winktongue

    2
    Valerie
    Mercredi 29 Avril 2020 à 10:06

    Merci M'dame Boa de ne pas nous imposer la présence de l'autre pouf d'Abigail au mariage wink2

    Et voilà, après la "dispute", il y a toujours une réconciliation et avec eux c'est très chaud. Comme le dit Butterfly, ils sont insatiables ces deux-là happy

     

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